The ara project est un projet divisé en plusieurs site, un de reproduction et 5 de relâchés (3 actifs aujourd'hui). Ils travaillent exclusivement avec l'ara rouge (ara macao) et le grand ara vert (ara ambigua), les deux espèces d'aras présentes dans le pays. Il y a au centre quelques 150 oiseaux.
Le grand ara vert ou ara de Buffon est le second plus grand oiseaux de cette famille derrière l'ara hyacinte, il est en grand danger d'extinction. En effet, il ne reste plus que 300 d'entre eux au Costa Rica dont seulement 30 couples reproducteurs. Ils se nourrissent quasi exclusivement d'une seule espèce d'amande. Malheureusement, l'arbre a besoin d'une centaine d'année pour donner des fruits et un nid aux aras. The ara project est le premier et le seul projet à ce jour à avoir relâché cette espèce. 10 oiseaux ont été relaché l'année dernière, 10 sont prêt au relacher et 20 autres attendent d'être transférés. Un site de relaché leur est exclusivement consacré.
Il ne reste que 1500 aras rouges au Costa Rica, le tout en 2 zones distinctes. Il en existe 2 sous espèces, l'une s'étend au nord du Costa Rica et l'autre au sud, ce pays est le point de rencontre des 2 sous espèces. 4 des 5 site de relaché leur est consacré (12, 12, 10 et 75 oiseaux relaché pour 85% de réussite). L'idée est de joindre les 2 populations en relachant des oiseaux à intervalles réguliers entre les 2 zones et ensuite de repeupler le pays dans les lieux où ils vivèrent autrefois.
Pour la reproduction, les oiseaux sont placés tous ensemble dans un grande cage. On observe les affinités, laisser les oiseaux choisir leur partenaire augmente les chance de succès. Ensuite, on isole le couple dans une cage et on leur fournit un nid. Des bouts de bois sont placé à l'intérieur et ils doivent le broyer pour faire la litière (favoriser les comportements naturels). Enfin, on assure un suivi quotidien des oeufs / jeunes pour s'assurer que tout se passe bien.
Si tel n'est pas le cas, le jeune oiseaux sera retiré du nid et élevé à la main, ce qui demande beaucoup de travail.
Le travail au centre pour les volontaires est essentiellement préparer la nourriture et nettoyer les cages. A cela s'ajoute d'autres jobs comme s'occuper du jardin (ils cultivent au maximum la nourriture des aras), couper du bois pour la litière des nids...
Les personnes qui gèrent et travaillent pour ce projet sont pour la plupart des professionnels (biologistes, assistants vétérinaire, soigneurs animalier) qui sont payés guère plus que pour survivre alors qu'ils pourraient sans problème trouver une belle place grassement payée dans un zoo. Respect, ils tirent dans le même sens et sont animés par leur passion commune. Un bel exemple, le monde a besoin de plus de personnes comme ça... Merci à eux.
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Devant le succès et la personnalité des gens de ce projet, j'ai décidé de changer mes plans et d'aller au site de relâché des grands aras vert. En considérant l'ambition de Themiselva, il ont l'amabilité d'accepter que je reste là bas 3 semaines alors qu'un minimum de 2 mois est normalement exigé.
Mais premièrement, un bref retour à "las pumas" (je suis parti avec les clés, sans commentaire) et un détour au Nicaragua pour des question de visa...